Séjour "Marie-Antoinette" aux Gorges du Tarn

Le reportage de l'envoyé spécial d'i-GreenGreen

Le Golf des Gorges du Tarn. Une dénomination un tantinet fallacieuse, puisqu'une fois arrivé à l'extrémité sud du parcours (le green du trou n°16), vous êtes encore à 12 km à vol d'oiseau de Point Sublime, le spectaculaire belvédère qui domine, de ses 850 m d'altitude, le Tarn, qui coule 420 m plus bas. Mais c'est le Golf des Gorges du Tarn que Marie-Antoinette avait choisi -- un grand merci, Marie-Antoinette, pour cette excellente sélection -- de nous faire découvrir, cette année.

Un parcours technique, sportif (quoique, vu le prêt gratuit de voiturette mis en place par la Direction du Golf pour permettre aux joueurs de gravir les 7 trous escarpés du parcours, nous n'avons pas vraiment terminé épuisés les deux tours joués sous le soleil, jeudi 5 et vendredi 6 Septembre), un parcours serpentant au milieu des spectaculaires paysages de la vallée de l'Urugne, sous les falaises du Causse de Sauveterre. Mais aussi un parcours situé à proximité du bourg de La Canourgue, la "petite Venise lozèroise", un agréément très apprécié des 4 accompagnatrices qui avaient fait le voyage.

Un seul regret vis-à-vis de ces deux très belles journées: nous n'avons pas été reçus par les dignitaires de la Confrérie de la Pouteille et du Manouls, et n'avons donc pas été intronisés à la dégustation de ces spécialités excessivement locales à base de pieds de porc (la pouteille) et de tripes de mouton du Causse (le manouls). Une décision judicieuse, malgré tout, de Marie-Antoinette, qui craignait que la crise de foie ne gagne les participants au beau milieu du parcours, dont les trous éloignés ne sont malheureusement pas encore équipés en toilettes sèches.

Dès le début du premier tour, jeudi après-midi, nous constatâmes que l'étroitesse des fairways des nouveaux trous bâtis par les responsables du parcours sur les pentes du Causse de Sauveterre allaient conduire à quelques pertes de balles. Surtout chez les, ou plutôt le, gros frappeur. Christophe QUINTON s'égara maintes fois dans les garrigues et les éboulis qui bordaient les minces petits roughs de part et d'autre du fairway.

Au contraire, les fairways durcis par la sécheresse, le grand nombre de par 4 de moins de 300 m (le parcours ne mesure 5110 m que des boules jaunes), ainsi que la forte déclivité des par 5 (notamment le par 5 n°9, un trou de 494 m des boules jaunes, dont beaucoup atteignirent les environs immédiats du green en seulement 2 coups, tellement la balle roulait, roulait, roulait!) permirent aux frappeuses et frappeurs un peu moins longs que notre ami Christophe de rejoindre nombre de greens en régulation. On enregistra donc le jeudi de remarquables performances,  à commencer par les 41 en Net de Françoise LUCCIONI et d'Yves KOMORN, tout étonné, avec ses 25 en Brut, de prendre 3 longueurs à Christophe QUINTON. Bernard CARMOIN performait lui aussi avec 36 en Net et 21 en Brut. Les concours de drive étaient empochés par les cannoniers patentés: Martine CHANRION et Christophe QUINTON. Alors que la Srixon d'Yves KOMORN frôlait le mat du n°12 pour s'immobiliser à 35 cm du trou! 

Le lendemain, on allait retrouver Françoise et Bernard en haut du leaderboard en Net avec 37, un petit point devant Yves, lequel prenait à nouveau la 1ère place en Brut (21), à égalité cette fois avec Christophe et suivi à la trace par Bernard (20). Mais lors de ce deuième tour, Myriam QUINTON (37) faisait jeu égal avec les meilleurs en Net, alors que Daniel DOTHAL (35) et Gérard COUSSAT (30) réalisaient leur meilleur score de l'année et déclenchaient les salves d'applaudissements du public à l'annonce de leur noms! Cette fois-ci, personne ne réussissait à mettre sa balle sur le green du n°12. Et les cannoniers, un peu moins patentés que la veille, ne parvenaient pas à se maintenir sur le fairway du trou n°18 et laissaient cette fois Roland MURARD et Myriam QUINTON inscrire leurs noms sur les panneaux des concours de drive. 

Au classement général sur les deux jours, c'était donc Françoise LUCCIONI (78) qui succédait en Net au sempiternel habitué des places d'honneur, Michel FALCAND, un peu en difficulté avec son driving sur les deux jours. Yves KOMORN (77) et Bernard CARMOIN (73) complétaient le podium. En Brut, Yves KOMORN (46) prenait le meilleur sur Christophe QUINTON (43) et Bernard CARMOIN (41).

Une très belle 14ème édition des séjours "Marie-Antoinette" sur un parcours parfois délicat mais toujours enthousiasmant par le tracé des trous et le paysage grandiose.

Soulignons la très agréable réception que nous avait réservée le confortable hotel des Deux Rives (celles du Lot et de l'Urugne): l'apéritif et le dîner qui s'ensuivit furent en tous points délicieux!

Nelly COUSSAT, Madeleine FALCAND, Marie-Thérèse de NOMAZY et Marie-Hélène PARISOT, qui nous avait fait le très grand plaisir de se joindre au voyage, profitèrent de ces deux journées pour écumer les sentiers de randonnées qui sillonnent les environs de La Canourgue. Le Sabot de Malepeyre, Point Sublime, le Sacré-Coeur de Jésus de la Piguière, les truites fario du Lycée Aquacole de la Source du Frezal et même ... les lavognes (ces petites dépressions argileuses utilisées pour désaltérer le bétail) n'ont plus de secret pour elles. N'hésitez pas à télécharger la présentation Powerpoint qu'elles nous ont fait parvenir:

La canourgue le sejour des promeneuses 2La canourgue le sejour des promeneuses 2 (5.88 Mo)

Les résultats

Premier tour (jeudi 5 Septembre):

Classements jeudi

Deuxième tour (vendredi 6 Septembre):

Classements vendredi

Classement général:

Classement ge ne ral

 

La carte du parcours

00 le parcours

Les départs du jeudi et du vendredi au trou n°1

Sur le parcours

Avant et après le parcours